MADAR/Nouakchott le 01-11-2024
Un rapport publié vendredi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) met en garde contre une aggravation de la faim au cours des sept prochains mois dans de nombreuses régions du monde.
Le rapport souligne la nécessité urgente d’une action humanitaire pour réduire la famine et les décès dans de nombreux pays du monde, témoins de conflits, de crises politiques et d’un changement climatique sévère.
Les conflits et la violence armée sont à l’origine de la majorité des cas d’insécurité alimentaire aiguë dans toutes les régions étudiées, a indiqué la source, notant que les facteurs climatiques sévères sont un facteur critique dans d’autres régions, tandis que l’inégalité économique et les niveaux élevés d’endettement dans de nombreux pays en développement compromettent la capacité des gouvernements à répondre aux défis de la sécurité alimentaire.
En l’absence d’efforts humanitaires immédiats et d’une action internationale concertée pour faire face aux graves contraintes, visant à calmer les conflits et l’insécurité, la famine et les pertes humaines risquent de s’aggraver dans ces régions du monde.
Selon le rapport, environ 41 % de la population, soit 876 000 personnes, sera confrontée à des niveaux de famine « d’urgence », représentant le quatrième niveau de la classification hiérarchique, entre ce mois de novembre et la fin du mois d’avril prochain, tandis qu’environ 16 %, soit 345 000 personnes, seront confrontées à des niveaux de famine catastrophiques.