La France signe un accord de 524 000 euros avec la Mauritanie pour la création du Centre national de pédagogie universitaire

MADAR/Nouakchott le 07-11-2024

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Yacoub Ould Moine, et l’ambassadeur de France en Mauritanie ont signé vendredi une convention pour la mise en place et l’appui du Centre national de pédagogie universitaire, d’un montant de 524.000 euros sur deux ans, financé par la coopération française.

Le centre sera soutenu par l’Université de Caen-Normandie, qui dispose d’un des plus importants centres d’appui pédagogique en France, a rapporté l’Agence de presse mauritanienne.

Le centre a pour mission d’aider les professeurs d’université à développer leurs compétences professionnelles par l’introduction d’outils pédagogiques numériques, de plates-formes électroniques et de technologies éducatives. Le centre fournira des formations, des conseils, une assistance et des productions multimédias couvrant la conception pédagogique, la création de ressources éducatives, le développement de compétences en matière d’enseignement à distance et l’utilisation de plates-formes éducatives, selon l’agence de presse officielle.

Le projet comprend trois composantes :

* Composante 1 : Création du centre, préparation des documents fondateurs, formation de l’équipe et acquisition de certains équipements.

* Composante 2 : Formation de l’équipe et d’un groupe d’enseignants de référence et élaboration d’un plan stratégique pour la transformation pédagogique de l’enseignement supérieur en Mauritanie.

* Composante 3 : Mise en œuvre des premières étapes de ce plan à partir de 2026, avec l’organisation d’une conférence scientifique pour positionner la Mauritanie comme un acteur régional dans le domaine de la pédagogie universitaire.

La Mauritanie a lancé une stratégie nationale pour l’enseignement supérieur à l’horizon 2023.

Selon les données officielles, les taux d’abandon dans les établissements d’enseignement supérieur sont encore élevés, surtout en première année.
Ce phénomène est dû à plusieurs raisons, dont le manque d’encadrement et les difficultés méthodologiques et linguistiques, selon les experts qui ont préparé la stratégie de l’enseignement supérieur susmentionnée.

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