Palais des Congrès de Nouakchott : Le ministre de l’Autonomisation des jeunes, supervise la fin des travaux de la Conférence continentale sur l’éducation en Afrique

Madar/Nouakchott/12-11-2024

Organisé sous le thème « Éduquer et qualifier l’Afrique pour le 21e siècle », les travaux de la Conférence continentale sur l’Éducation, la Jeunesse et l’Employabilité, ont pris fin ce mercredi à Nouakchott sous la présidence du ministre de l’Autonomisation des jeunes, de l’Emploi, des Sports et du Service civique. Tenue du 9 au 11 décembre, cette conférence était une occasion pour permettre aux participants d’échanger des expériences et des idées sur les moyens de gagner l’étape actuelle et d’envisager les moyens de faire face aux défis existants et attendus. Mais surtout pour assurer une éducation moderne, complète et de qualité qui réponde aux aspirations des générations futures à réaliser un avenir basé sur le civisme et l’acquisition des valeurs nobles, des connaissances et des compétences de l’époque. Organisée par le ministère de l’Éducation et de la Réforme de l’Enseignement, en partenariat avec la Commission de l’Union africaine et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF),la conférence  a vu la participation de plusieurs présidents, plus de 30 ministres et représentants permanents de 26 pays.

C’est dans cette optique que la rencontre a abouti à la Déclaration de Nouakchott sur l’éducation qui appel à une éducation obligatoire et gratuite. Et ce, en donnant la priorité aux filles dans les domaines techniques et professionnels, et en plaidant pour que 2025-2034 soit la décennie de la transformation de l’éducation dans les pays de l’UA. L’objectif principal est de permettre à chaque enfant de jouir de son droit à l’éducation, de renforcer le statut des enseignants et de les rendre capables d’accomplir leur tâche, de renforcer l’enseignement des matières scientifiques. Et ce, pour tirer parti des nouvelles technologies, moderniser les infrastructures éducatives pour améliorer la qualité de l’éducation, pour permettre aux jeunes ruraux d’accéder à l’éducation et d’aligner le contenu de l’éducation sur les besoins du marché de l’emploi. A cet effet, le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi, des Sports et de la Fonction publique a félicité les participants à la conférence pour les idées novatrices, les propositions créatives, le sérieux et la persévérance à contribuer de manière constructive à la préoccupation des pays africains et à leur ambition légitime de fournir une éducation de qualité, équitable et inclusive à tous les enfants en âge de scolarisation et les moyens d’un apprentissage inclusif.

Pour la ministre de l’Éducation de la République du Malawi, chacun est venu jouer un rôle dans les politiques éducatives du continent africain, en partageant les expériences de plusieurs pays qui ont fait le point sur l’état de leur éducation. Les participants ont noté la nécessité d’élaborer de meilleures politiques d’éducation afin d’utiliser l’énergie des jeunes pour répondre aux besoins de l’industrie, et d’accroître la capacité d’investissement et l’infrastructure éducative. Un point de vue partagé par le commissaire à la Science, à la Technologie et à l’Innovation de la Commission de l’Union africaine, qui a noté que la région africaine nourrissait de grands espoirs en matière d’éducation et que la déclaration de Nouakchott renforcerait et améliorerait le statut de l’éducation en Afrique.

Selon le directeur exécutif adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), la présence de quatre chefs d’État du continent africain reflète leur engagement et leur soutien à faire de l’éducation une priorité. Avant de saluer les riches discussions sur les programmes scolaires, les programmes d’éducation et toutes les questions connexes comme une priorité urgente pour les pays africains et que la mise en œuvre de la Déclaration de Nouakchott permettra le développement de l’éducation et de l’enseignement au cours de la prochaine décennie. Il a affirmé que l’objectif de la conférence est de permettre à chaque enfant de réaliser son droit à l’éducation.

Fatimata DEH

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