En présence de plusieurs dirigeants africains, Ghazouani préside un sommet de l’UA qui comprend la passation de la présidence, Ghazouani préside un sommet de l’UA qui comprend la passation de la présidence.

MADAR/Nouakchott le 15-02-2025

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazwani, président tournant de l’Union africaine (UA), a présidé la séance d’ouverture de la 38e session ordinaire du sommet de l’UA samedi au siège de l’UA à Addis-Abeba, avec la participation de chefs d’État et de gouvernement africains, ainsi que d’organisations internationales et régionales.

À l’ordre du jour de ce sommet de deux jours figurent des questions essentielles, notamment la sécurité alimentaire, la transformation numérique, le changement climatique et la promotion de l’intégration économique entre les États membres.

Le président mauritanien, qui assure la présidence tournante de l’Union africaine, devrait prononcer un discours en marge du sommet, dans lequel il évoquera notamment les progrès réalisés au cours de son mandat.

Il devrait également remettre la présidence tournante de l’UA.

La session d’ouverture a débuté par un discours du président sortant de la Commission de l’UA, Moussa Faki, suivi d’un discours du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

L’ordre du jour du sommet prévoit l’élection de la nouvelle direction de la Commission de l’UA, avec trois candidats d’Afrique de l’Est en lice pour le poste de président : L’ancien Premier ministre kenyan Raila Odinga, le ministre djiboutien des affaires étrangères Mahmoud Ali Youssouf et l’ancien ministre malgache des affaires étrangères Richard Andriamandratou. Les dirigeants africains éliront également les autres commissaires.

Les discussions du sommet portent sur plusieurs questions essentielles, notamment les rapports du Conseil de paix et de sécurité, les réformes institutionnelles de l’Union et l’évolution du projet de zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

Le sommet a adopté le thème « Réparations pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine pour la période coloniale et l’esclavage » comme question centrale pour 2025, dans le but de remédier aux injustices historiques et de promouvoir la réconciliation.

Ce sommet intervient dans un contexte d’aggravation des défis internationaux et continentaux, notamment l’évolution de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo, qui a contraint le président congolais Félix Tshisekedi à annuler sa participation au sommet, ce qui en fait une étape charnière dans le cheminement du continent africain vers le renforcement de l’unité et de l’intégration et la lutte contre les crises actuelles.

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