MADAR/Nouakchott le 15-02-2025
Les questions de l’esclavage, du colonialisme et des torts historiques commis par les puissances coloniales sur le continent figurent en bonne place à l’ordre du jour du 38e sommet de l’Union africaine, qui se tient à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie.
En discutant de ces questions, qui sont apparues avec force au cours de la période récente sur le continent, les dirigeants africains cherchent à unir leurs efforts pour exiger des réparations pour l’ère coloniale et discuter des crimes de l’esclavage, de la discrimination raciale et de l’altération de l’héritage et de l’identité culturelle du continent.
Le sommet des dirigeants africains à Addis-Abeba coïncide avec la montée des voix dans un certain nombre de pays de la région appelant à la nécessité de reconnaître et de réparer les torts historiques commis pendant l’ère coloniale.
Le sommet coïncide également avec des demandes de réparations pour les violations, l’écriture de l’histoire et la réalisation de la souveraineté par l’indépendance dans la prise de décisions politiques et économiques.
En Algérie Les Algériens continuent d’exiger que la France, l’ancienne puissance coloniale, « avoue, s’excuse et dédommage » pour ses crimes contre le peuple algérien, l’effacement de son identité, le pillage, la torture, l’assassinat et les essais nucléaires.
