MADAR/Nouakchott/Le 07-12-2023
Les 15 pays membres de la zone CEDEAO en plus de la Mauritanie se sont réunis mardi à Saly (Mbour, Ouest), pour réfléchir à la mise en place au sein de cet espace régional, d’un système de transport intégré des échantillons biologiques prélevés sur des patients, en cas d’épidémie, a constaté l’APS.
« L’objectif de cet atelier, c’est d’aider les pays membres de la CEDEAO à mieux s’organiser pour un transport sécurisé des échantillons, s’il y a des épidémies », a souligné Amadou Moctar Dièye, le directeur des laboratoires au ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale.
« Nous n’avons pas assez de laboratoires partout dans nos pays. Par contre, nous avons des laboratoires dans les grandes villes, et il faudrait qu’on ait un système pour que les structures sanitaires qui sont éloignées puissent transporter de manière sécurisée les échantillons de ces zones vers les laboratoires de référence dans les grandes villes », a-t-il relevé.
Selon Dr Abdourahmane Sow, directeur de la santé publique à l’Institut Pasteur de Dakar, « le retard dans les diagnostics et dans la détection de pandémies cause beaucoup de problèmes de sécurité » dans le transport des échantillons, « s’il n’est pas bien fait ».
« Cela pose aussi un problème de sécurité », a-t-il poursuivi, non sans souligner la nécessité pour tous les partenaires de se mettre ensemble pour « s’organiser de façon intégrée et sécurisée », a dit le Docteur Sow selon qui, tous les pays de la région se sont regroupés pour voir ensemble comment essayer de « mieux préparer les pays à faire face aux pandémies », a-t-il indiqué.
Au terme de ces trois jours, les participants devront développer un modèle régional de système intégré, efficace et efficient de référence des échantillons biologiques, pour les pays membres de la CEDEAO.