MADAR/Nouakchott le 19-04-2025
Les autorités sécuritaires au poste frontalier du kilomètre 55 ont empêché vendredi une Mauritanienne d’entrer sur le territoire national avec ses trois enfants, dont un nourrisson, parce que l’enfant ne remplissait pas les conditions légales d’entrée, selon un communiqué publié sur Facebook par la police.
Selon la police, la femme est arrivée au point de passage vers 15h30. Lors des procédures de contrôle des documents, il a été constaté que le bébé était porteur d’un passeport étranger et ne disposait pas d’un visa d’entrée sur le territoire mauritanien, ce qui constitue une violation flagrante des lois régissant l’immigration et ne saurait être toléré.
Le communiqué souligne que les autorités sécuritaires se sont engagées à appliquer les lois nationales et à respecter le caractère sacré de l’intégrité territoriale, et qu’elles ne peuvent pas négliger leurs responsabilités, tout en tenant les parties qui ont permis à l’enfant de traverser sans remplir les conditions d’entrée, ainsi que ses tuteurs qui ont négligé de remplir les procédures de visa, entièrement responsables de l’incident.
La déclaration souligne qu’en dépit de la faille juridique, la police, sur une base humanitaire et éthique, a pris l’initiative d’informer les autorités concernées et de se coordonner avec elles pour régulariser la situation de l’enfant, puisqu’un visa d’entrée exceptionnel a été délivré vers 18 heures, alors qu’il faut généralement 72 heures pour traiter ce type de demande.
La police a souligné que le respect des procédures légales est la seule garantie pour éviter de tels cas, appelant tout le monde à se conformer aux procédures établies via les plateformes officielles dédiées à la facilitation des demandes de visa.
