MADAR/Nouakchott le 01-05-2025
Amnesty International a exhorté mercredi les autorités maliennes à renoncer à une proposition visant à dissoudre tous les partis politiques.
Amnesty International a déclaré que les autorités militaires au pouvoir au Mali ont intensifié ce qu’elle appelle la « répression » contre les partis politiques depuis 2024, et a confirmé qu’entre le 10 avril et le 10 juillet 2024, les autorités ont publié un décret pour « suspendre les activités des partis politiques et les activités de nature politique des associations ».
Selon l’organisation, la dissolution des partis politiques au Mali est « contraire à la constitution adoptée en 2023 par les autorités de transition ».
La constitution garantit l’existence des partis politiques et souligne leur droit de « créer et d’exercer librement leurs activités dans les conditions déterminées par les lois ».
Selon l’organisation, cette mesure « serait incohérente et incompatible avec les obligations internationales du Mali en matière de droits de l’homme, notamment la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ».