MADAR/Nouakchott le 03-06-2025
Une formation destinée aux hauts gradés, officiers d’état-major et ambassadeurs des pays du Sahel et de leurs partenaires internationaux s’est achevée mercredi au Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott.
Selon un communiqué officiel, ce cours, organisé en coopération avec le Collège de défense de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération en matière de sécurité et de défense.
Le cours a permis de discuter des défis sécuritaires dans la région et des moyens de coordination conjointe, en plus de l’échange d’expertise dans les domaines du leadership stratégique, de la planification militaire et de la diplomatie de défense.
Selon la même source, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints visant à soutenir le renforcement des capacités de défense des pays du Sahel et à consolider les partenariats internationaux pour faire face aux défis croissants, notamment dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, du maintien de la sécurité et de la stabilité et de la cybercriminalité.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le chef d’état-major général des armées, le général de corps d’armée Mohamed Val Rais, a déclaré que l’organisation de cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre des politiques importantes de coopération en matière de sécurité, constitue un signal important dans le développement du partenariat.
Il a ajouté que cette réunion de haut niveau, organisée par le Collège de Défense des cinq pays du Sahel, est une occasion pour renforcer la coopération, partager les experts, présenter les progrès réalisés dans ce domaine, et indiquer une compréhension profonde du potentiel de la coopération sécuritaire contre le terrorisme, exprimant ses sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué de quelque manière que ce soit au succès de son organisation.
La formation, organisée par le Collège de défense du Sahel, intervient plus d’un an après la désintégration du G5 à la suite de coups d’État militaires dans trois de ses pays – le Niger, le Mali et le Burkina Faso – avant que les trois pays n’établissent une nouvelle alliance sous le nom de « Confédération des États du Sahel ».