MADAR/Nouakchott le 14-07-2025
Le Comité de défense du parti RFD (aile de Mokhtar Cheikh) a déclaré que la tenue de tout congrès au nom du parti à la lumière d’un litige judiciaire en cours sur la légitimité des congrès précédents et des instances qui en sont issues constitue une violation manifeste de l’autorité du pouvoir judiciaire et une atteinte grave au principe de l’Etat de droit.
Dans un communiqué, l’autorité de défense a souligné que la chambre civile de la Cour d’Etat de Nouakchott Ouest a déjà suspendu la campagne d’affiliation menant à la tenue du congrès ordinaire jusqu’à la résolution du litige afin de protéger les positions des parties contre le changement, à travers l’ordonnance n° 21/2025 rendue le 24/02/2025, rendant ce congrès et ses émanations juridiquement nuls et non avenus.
La défense a affirmé que la légitimité organisationnelle existante du parti est le résultat des conférences des 30 et 31 mars et 1er avril 2024, et des 20 et 21 juillet 2024, qui sont actuellement devant le pouvoir judiciaire, et que toute tentative de modifier les positions des parties pendant le litige est une tentative de sauter le processus judiciaire et d’imposer un fait accompli qui n’a pas de base juridique.
Il a été annoncé hier soir, dimanche, que le parti du Rassemblement des Forces Démocratiques a réélu Ahmed Ould Daddah à sa présidence, lors de la clôture de sa conférence nationale ordinaire, qui s’est tenue pendant trois jours dans la capitale, Nouakchott, sous le slogan « Conférence de la loyauté » : « Conférence de la loyauté ».
Selon un communiqué officiel, le congrès a comporté des débats politiques et organisationnels qui ont abouti à la révision des textes fondamentaux du parti, à la restructuration de ses instances dirigeantes et au renouvellement de sa vision stratégique pour faire face aux défis nationaux actuels.