Poursuite des activités de la 4eme conférence africaine sur la promotion de la paix

Madar/Nouakchott/11-01-2024

« Les jeunes et les femmes …Education originelle, Immunisation et Autonomisation », tel est le thème du 2e sommet de la 4e Conférence africaine sur la promotion de la paix, dont les travaux ont débuté ce mercredi à Nouakchott. Cette rencontre est supervisée par la Première Dame Mauritanienne et celle de la Gambie qui rentre dans le cadre des activités de la conférence tenue le 09 à Nouakchott sous le haut patronage du Président de la République avec le soutien des Émirats arabes unis.

L’objectif pour les femmes et les leaders de la jeunesse africaine est de s’asseoir à la table d’une discussion constructive et fructueuse avec les cheikhs et érudits pour discuter de la nécessité de ces groupes pour assurer une éducation originale pour la jeunesse. C’est aussi une occasion pour établir un dialogue constructif entre les universitaires et les jeunes qui constituent le groupe le plus important encadré par les écoles d’éducation originelle. Et ce, pour soulever les problèmes les plus importants auxquels sont confrontés les jeunes dans ce type d’établissements éducatifs, pour que la jeunesse du continent apprend à éclairer paisiblement le chemin du bien et du savoir-faire.

La ministre de l’éducation du Niger, a indiqué que la promotion de la paix est nécessaire pour atteindre les objectifs de développement souhaités et a passé en revue l’expérience de la société nigérienne et le rôle des jeunes et des femmes dans la promotion d’une culture de la paix. Avant de montrer que la culture de la paix est enracinée dans le patrimoine culturel nigérien et renforcée par les valeurs et les enseignements de l’Islam.

La Directrice exécutive de la Commission permanente des droits de l’homme de l’Organisation de la coopération islamique a expliqué dans son intervention que les érudits religieux et la littérature en Mauritanie ont joué un rôle clé dans la protection et la promotion de la langue arabe et dans l’enseignement du Coran, de la Sunna du Prophète et de la jurisprudence. Elle affirme que cela a contribué à renforcer les liens islamiques entre les peuples, malgré leurs différences culturelles et linguistiques, ajoutant que les écoles d’éducation originelle, en tant qu’institutions traditionnelles d’enseignement de la religion islamique, sont donc un phénomène digne d’attention. Et que les mahadras suivent une approche distinctive de l’éducation, car elles tirent leurs origines des profondeurs de l’héritage culturel religieux, et ces institutions sont toujours en mesure d’attirer de nombreux étudiants nationaux et étrangers.

De son côté, le représentant du ministère français des Affaires étrangères, a mis l’accent sur le rôle des femmes crucial et essentiel, car il donne de l’espoir et le mérite de la sanctification de la vie humaine. Il a souligné que les jeunes sont plus vulnérables que les autres à tomber dans les filets de l’extrémisme et du fanatisme en raison de l’exclusion et de la marginalisation, soulignant que la seule façon de leur épargner des risques est l’éducation dans ses parties authentiques, modernes et familiales, et de leur permettre d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour parvenir à la prise de décision.

Fatimata DEH

 

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