MADAR/Nouakchott le 15-11-2025
Le ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, El Houssein Ould Medou, accompagné du wali d’Inchiri, Idriss Demba Koréra, a inauguré hier soir à Benshab la onzième édition du Festival du désert et de l’océan, organisé par l’Association pour le développement de Benshab sous le thème : « L’extraction minière et ses impacts environnementaux, en particulier la pollution plastique ».
Selon les organisateurs, ce festival a pour objectif de faire connaître le patrimoine culturel de la région, ainsi que de contribuer au développement de Bénichab en soutenant les projets locaux et en valorisant les ressources disponibles.
Cette édition comprend plusieurs activités, notamment des colloques scientifiques traitant des questions environnementales, des compétitions sportives comprenant des courses de chameaux, des concours de pétanque et un championnat de tir traditionnel.
Dans son discours, le ministre Ould Medou a souligné l’importance du festival du désert et de l’océan qui, grâce aux efforts de ses organisateurs, a dépassé le cadre d’une célébration saisonnière pour devenir une plateforme annuelle d’actions culturelles de qualité, avec des présentations scientifiques et artistiques, des expositions sur la production et les traditions, et un intérêt pour le patrimoine authentique.
Il a ajouté que le festival constitue un rendez-vous annuel qui rassemble des milliers de participants et offre un espace d’échange, d’intégration et d’inspiration d’expériences utiles, et a remercié la présidente du festival et tous ceux qui ont contribué à son succès.
Il a souligné que le choix du thème de cette édition, « L’exploitation minière et ses impacts environnementaux, en particulier la pollution plastique dans l’océan », reflète la prise de conscience de la nécessité de prêter attention à la situation environnementale et de ne pas négliger les questions liées à la nature, affirmant qu’il est temps de placer ces questions au premier plan des préoccupations nationales.
Il a souligné que les océans, qui ont été un symbole de pureté à travers l’histoire, sont aujourd’hui une source d’inquiétude pour l’humanité, et que le désert, qui a toujours été synonyme de calme et d’étendue, n’est plus à l’abri des changements, soulignant que le secteur, bien qu’il s’agisse d’un secteur stratégique et moteur du développement, l’amélioration de la gestion de ses ressources impose de veiller à ce que nos richesses souterraines restent un levier de progrès et non un fardeau pour l’environnement, et de rechercher en permanence un équilibre entre le développement économique et la protection de la nature.






