MADAR/Nouakchott le 04-12-2025
Une réunion officielle spéciale s’est tenue ce jeudi au siège de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris, consacrée à la présentation du dossier de candidature de la Mauritanie à l’adhésion au Centre de développement de l’Organisation. À cette occasion, le ministre des Affaires économiques et du Développement, Abdallahi Ould Souleymane Ould Cheikh Sidiya, a présenté un exposé détaillé devant le Conseil d’orientation du Centre.
La réunion était présidée par l’ambassadeur David Breake, représentant permanent de l’Irlande auprès de l’Organisation, en sa qualité de président du comité directeur du Centre, aux côtés de Mme Ragniur Elin Arnadottir, directrice du Centre de développement, et de M. Federico Bonaglia, directeur adjoint du Centre.
Le ministre a présenté en détail les fondements de la demande officielle et ses dimensions développementales et économiques, ainsi que le processus de réformes engagé par la Mauritanie ces dernières années, selon ses propres termes.
Dans son exposé, M. Ould Cheikh Sidya a déclaré que la Mauritanie « traverse une phase de profonde transformation économique et institutionnelle, stimulée par des réformes structurelles qui ont renforcé la stabilité macroéconomique et augmenté le taux de croissance au cours des trois dernières années, avec une baisse de la dette publique et des réserves de change couvrant plus de six mois d’importations, ce qui garantit une situation confortable pour notre pays ».
Le ministre a souligné l’importance des efforts déployés par le gouvernement pour moderniser le climat d’investissement, mettre en œuvre la loi sur les partenariats entre les secteurs public et privé et renforcer la transparence grâce à des lois sur la déclaration de patrimoine et la lutte contre la corruption.
Dans sa présentation, le ministre a expliqué que ce qu’il a décrit comme la vision de développement de la Mauritanie, conformément à la stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée (SCAPP 2016-2030) — repose sur la diversification de l’économie, le développement du capital humain, la réduction des inégalités et le renforcement de la résilience climatique, reflétant ainsi une volonté politique claire de construire une économie moderne et compétitive, capable de relever les défis régionaux et internationaux.
