MADAR/Nouakchott le 30-05-2024
En somme, le M5 y rappelle le pacte d’honneur qui le lie au pouvoir militaire, regrette la violation de celui-ci par les militaires et réaffirme la nécessité du respect des termes de ce partenariat « stratégique » scellé le lundi 24 mai 2021 à Kati.
Le M5 nous y informe : « 𝑷𝒍𝒖𝒔𝒊𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒎𝒂𝒋𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒈𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒈𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒐𝒏𝒕 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆́𝒆𝒔 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒚 𝒂𝒔𝒔𝒐𝒄𝒊𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝑪𝒉𝒆𝒇 𝒅𝒖 𝒈𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕, 𝒏𝒐𝒕𝒂𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏𝒂𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒊𝒕𝒐𝒓𝒊𝒂𝒍𝒆, 𝒍𝒂 𝒈𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒓𝒊𝒔𝒆 𝒆́𝒏𝒆𝒓𝒈𝒆́𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝒍’𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒎𝒑𝒂𝒈𝒏𝒆 𝒓𝒆́𝒇𝒆́𝒓𝒆𝒏𝒅𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒖 « 𝒎𝒆𝒆𝒕𝒊𝒏𝒈 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒉𝒐𝒏𝒕𝒆 » 𝒅𝒖 8 𝒋𝒖𝒊𝒏 2023, 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒑𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒆́𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔, 𝒆𝒕𝒄. 𝑰𝒍 𝒆𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝒎𝒆̂𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒆𝒓𝒏𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒔𝒄𝒖𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍’𝑨𝒍𝒍𝒊𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑬𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒖 𝑺𝒂𝒉𝒆𝒍 (𝑨𝑬𝑺), 𝒅𝒆𝒔 𝒏𝒆́𝒈𝒐𝒄𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒄𝒆𝒓𝒕𝒂𝒊𝒏𝒔 𝒅𝒐𝒔𝒔𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒂̀ 𝒄𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕𝒆̀𝒓𝒆 𝒆́𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒕 𝒇𝒊𝒏𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒓 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒆𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒆́𝒈𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔, 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒒𝒖’𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒆𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒄𝒉𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒇𝒊𝒏𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒅𝒖 𝑴𝒂𝒍𝒊. » Faut-il le rappeler, le premier ministre est le chef du gouvernement et conduire l’action gouvernementale est l’une de ses prérogatives les plus significatives. Ce sont là les bruits de couloirs qui rapportent que le premier ministre n’a pas les coudées franches qui sont confirmés.
Démissionnera-t-il ou ne démissionnera-t-il pas ? La réponse est dans son dernier livre « Le Mali, m’a vie ». Le premier ministre Choguel Maïga y confie : « démissionner ne fait pas partie de ma philosophie… »
Le M5 sera-t-il entendu par ses alliés militaires ? Dans le monde politique, les rapports de forces ont une influence essentielle sur les décisions. Comme le M5 n’est plus aussi fort qu’au comment de la signature du pacte en question, il est peu probable qu’il soit entendu. Même partiellement. Mais le temps nous dévoilera cette réponse.
#M5RFP #mémorandum24mai
Boubakar Bocoum CP Bamako