MADAR/Nouakchott le 08-05-2024
Cinq candidats, tous de l’opposition, en lice pour la présidentielle de 2024, ont déclaré que le comportement de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est une annonce précoce d’une voie unilatérale dépourvue d’intégrité et de transparence et qu’il est nécessaire de s’opposer fermement à cette voie.
Les cinq candidats ont déclaré dans un communiqué commun publié après un point de presse commun vendredi que la violation continue des conditions de transparence, d’intégrité, d’impartialité de l’administration et de professionnalisme des médias est incompatible avec l’organisation d’élections équitables, et ont critiqué le passage de la commission électorale des réunions directes avec les représentants des candidats à des discussions virtuelles et des réunions avec les jeunes, comme ils l’ont décrit.
Selon les candidats de l’opposition, ils ont écrit à la CENI pour lui faire part de leurs observations sur l’existence de déséquilibres fondamentaux dans le processus électoral, mais la réponse de la CENI a été décevante, selon la déclaration, puisqu’elle n’a annoncé sa volonté de revoir qu’un seul des douze points soulevés.
La déclaration exprime la crainte des candidats que le retard dans la fourniture d’une copie de la liste électorale ait pour but d’épuiser le délai de recours prévu par la loi.
Sept candidats briguent la présidence de la Mauritanie, dont cinq de l’opposition, à savoir Biram Dah Abeid, El Id Mbarek, Otouma Soumaré, Hamadi Sid El Mokhtar et Mamadou Bokar Ba, tandis que l’actuel président Mohamed Cheikh Ghazouani brigue un second mandat, en plus de Mohamed Lemine Murtaji Elouafi, un expert comptable affilié à la majorité.