A l’occasion de l’ouverture du scrutin une présence sécuritaire dans les rues de Nouakchott

MADAR/Nouakchott le 29-05-2024

La ville de Nouakchott a été témoin d’une présence sécuritaire notable depuis vendredi soir, en conjonction avec le début des opérations de vote samedi matin.

Madar a observé une présence sécuritaire aux intersections et sur les places publiques de Nouakchott, alors que l’armée se prépare à voter avec les civils dans les mêmes bureaux pour la deuxième fois depuis 2019.

La présence sécuritaire notable dans les rues de Nouakchott intervient après que des rumeurs aient circulé sur la possibilité d’émeutes en lien avec le vote et le dépouillement, et intervient après des incidents dans la ville de Nouadhibou pendant la campagne électorale.

Le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a indiqué dans un communiqué publié vendredi soir que toutes les mesures nécessaires ont été prises et que les services militaires et de sécurité ont été déployés sur l’ensemble du territoire national – et partout où il y a un bureau de vote – pour permettre aux citoyens d’accomplir leur devoir électoral librement et en toute quiétude pour leur sécurité et celle de leurs biens.

Le ministère a souligné que les opérations de vote se dérouleront dans des conditions normales et que les déplacements se feront sans encombre dans toutes les régions du pays.

« Dans ce contexte, et afin de faciliter le déplacement des électeurs vers les bureaux de vote, il a été décidé, en coordination entre le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et le Ministère de l’Equipement et du Transport, de suspendre, à partir d’aujourd’hui et pour une durée de 24 heures, la décision d’interdire la circulation des transports publics après zéro heure, sur l’ensemble du territoire national », a ajouté le communiqué du ministère.

Pour sa part, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a indiqué qu’elle a donné aux commissions locales compétentes des régions frontalières de l’Est le pouvoir de modifier l’emplacement des bureaux de vote frontaliers dont l’emplacement pose des problèmes de sécurité, en coordination avec les autorités administratives et sécuritaires.

Lors d’une conférence de presse à Nouakchott vendredi, le porte-parole de la CEI a confirmé que la décision de délocaliser ces centres était « motivée par le souci de la Commission de placer l’électeur dans des conditions de sécurité propices à l’expression de son opinion sans aucune influence ; et parce que certains de ces bureaux sont situés le long de la frontière malienne ».

 

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