MADAR/Nouakchott le 28-08-2024
Le ministre de la culture, de la communication, des arts, des relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement, M. Hussein Ould Medou, s’est engagé à prendre des mesures pratiques pour promouvoir le secteur des médias en achevant le processus de réforme qui, a-t-il dit, « a commencé il y a des années en application des directives du président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, et est poursuivi par le gouvernement du Premier ministre, M. Mokhtar Ould Diaye ».
Cette déclaration a été faite au cours d’une série de réunions séparées tenues lundi à son bureau avec le bureau exécutif du Syndicat des journalistes mauritaniens, l’Association des journalistes mauritaniens, le Réseau des femmes journalistes mauritaniennes et l’Union des femmes des médias mauritaniens, ainsi que le bureau exécutif de l’Association des organisations professionnelles de la presse, l’Union des télévisions et radios privées, le bureau de l’Union professionnelle des journaux indépendants et le bureau de l’Association des organisations privées de la presse.
Ould Medou a souligné que la situation des collaborateurs des médias publics n’a pas été résolue depuis de nombreuses années, en raison du gonflement de leur nombre résultant de l’absence de séparation entre ceux qui effectuent un travail effectif dans les institutions et ceux qui n’effectuent aucun service, ce qui n’est plus acceptable.
Lors de ses différentes rencontres avec les associations et groupements de presse, le ministre a passé en revue le processus de réforme et de professionnalisation du secteur, soulignant que le décret relatif à la carte de presse verra le jour cette année, ce qui devrait définir l’identité des journalistes et assurer la professionnalisation du secteur, puisque seuls ceux qui travaillent dans les médias et les exercent en tant que profession pourront porter la carte.
Ould Medou a noté que le secteur compte évaluer le processus de libéralisation de l’espace audiovisuel, ainsi que la préparation participative de l’expérience de libéralisation des médias associatifs, outre son intention de renforcer les ressources allouées à la formation interne et externe.