Ministère de l’Intérieur : L’afflux rapide de personnes déplacées exerce une pression sur les services locaux

MADAR/Nouakchott le 12-09-2024

« La Mauritanie reconnaît que l’afflux rapide de personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI) a exercé une forte pression sur les services locaux », a déclaré Abdelrahman Ould El Hassan, secrétaire général du ministère de l’Intérieur.

Cette déclaration a été faite lors d’un discours prononcé devant les participants à un atelier consultatif sur le plan du HCR et de ses partenaires pour la Mauritanie 2025-2026.

Le gouvernement « s’engage à améliorer ses infrastructures pour répondre à ces défis, en investissant dans leur amélioration, comme le système d’eau et d’assainissement, et en améliorant l’accès à la protection sociale », a-t-il déclaré.

 

Les autorités mauritaniennes avancent « pour intégrer les réfugiés dans le système national, comme cela a été exprimé lors des Forums mondiaux sur les réfugiés de 2019 et 2023 », a-t-il déclaré.

Les stratégies adoptées veillent à ce qu’ils contribuent au « développement global du pays en partenariat avec le HCR et les autres parties concernées, afin que nous puissions transformer les défis du déplacement forcé en opportunités de croissance et de développement », a-t-il déclaré.

Il a souligné l’engagement de la Mauritanie à « renforcer les partenariats avec la communauté internationale et les partenaires techniques et financiers pour assurer la réalisation de ces objectifs dans l’intérêt du peuple mauritanien et des réfugiés ».

Dans une déclaration à l’Assemblée nationale mardi, le ministre de l’Intérieur Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine a indiqué que le processus de recensement des migrants a permis d’identifier plus de 130 000 migrants dans la seule capitale Nouakchott.

Il a qualifié ce nombre de migrants d’important, ajoutant qu’il donne une idée de l’expansion effrayante de ce phénomène.

Le nombre de migrants expulsés continue d’augmenter, a-t-il dit, ajoutant qu’au cours des huit derniers mois de cette année, « 10 753 migrants ont été expulsés, soit une augmentation de 14% par rapport à l’année dernière, où plus de 9 000 étrangers ont été expulsés ».

 

 

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