MADAR/Nouakchott le 20-09-2024
Le ministre de l’Economie et des Finances, Sid Ahmed Ould Bouh, a déclaré que la mise en place d’un organe national suprême de lutte contre la corruption a suscité un grand intérêt de la part des ministres et des autres membres du Haut comité pour la conduite de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, lors d’une réunion du comité ministériel chargé de la conduite et de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption.
Il a fait cette déclaration jeudi soir à la presse officielle, à l’issue d’une réunion du comité.
Il a confirmé que le comité a été chargé de prendre les mesures nécessaires au niveau de cinq décisions fondamentales, dont la première concerne « l’accélération de la présentation du projet de texte portant création de la commission après l’écoute et la consultation des différentes expériences existantes, et après l’examen des conclusions du comité technique et le dialogue entre les membres du comité ce soir sur les mécanismes de prévention, les mécanismes de détection et les mécanismes d’application de la loi sur la corruption », selon l’Agence Mauritanienne d’Information.
La deuxième décision stipule « l’accélération des mesures nécessaires à l’étude et à la proposition d’amendements au projet de loi anti-corruption ».
La troisième décision porte sur « l’élaboration d’un mécanisme de déclaration, de contrôle et de suivi des biens et l’introduction ou l’utilisation de la numérisation dans ses mécanismes de travail », tandis que les quatrième et cinquième décisions soulignent « la nécessité de la périodicité des réunions de la commission, le décret portant création de la commission prévoyant la tenue de réunions régulières tous les trois mois avec la possibilité de programmer toute réunion en cas de besoin », selon l’Agence Mauritanienne d’Information.
Le ministre de l’économie a souligné que la guerre contre la corruption détermine tout le reste, en disant : « Si nous ne réussissons pas cette guerre, Dieu nous en préserve, nous ne pouvons pas imaginer réussir une autre guerre sur la voie du développement.