MADAR/Nouakchott le 29-05-2025
À l’approche des élections législatives de 2026, les protestations se poursuivent au Bénin contre la nouvelle loi électorale adoptée en mars 2024, que l’opposition et la société civile considèrent comme un obstacle visant à exclure de larges groupes de la participation politique, menaçant ainsi le processus démocratique du pays.
La nouvelle loi stipule que tout parti politique cherchant à obtenir des sièges à l’Assemblée nationale doit d’abord obtenir au moins 20 % des voix dans l’ensemble des 24 circonscriptions, une condition que l’opposition considère comme un moyen de les exclure de la compétition.
Les forces d’opposition, menées par les Démocrates, ont exprimé leur rejet de cette clause, notant qu’elle rappelle les élections de 2019, qui ont été décrites comme un processus politique fermé limité aux associations pro-gouvernementales.
En réponse à ces accusations, le porte-parole du gouvernement, Wilfred Houngbedji, a souligné que la loi électorale n’exclut personne, soulignant que ce texte pose un défi unifié à tous les partis politiques, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition.
Il a également mis en garde contre les tentatives de déstabilisation : « Il n’y aura pas de place pour le chaos. Quiconque tentera de semer le trouble devra répondre de ses actes devant les autorités judiciaires compétentes. »