MADAR/Nouakchott le 21-01-2025
Le Forum de la paix d’Abu Dhabi cherche un moyen d’arrêter cette terrible effusion de sang afin que la sécurité et la stabilité remplacent les conflits et les guerres, a déclaré le cheikh Abdullah Ben Boya, président du Forum de la paix d’Abu Dhabi.
Lors de son discours d’ouverture de la cinquième édition de la Conférence africaine pour la promotion de la paix, mardi, il a ajouté que le continent africain, que de nombreux chercheurs considèrent comme l’avenir du monde en raison de ses ressources naturelles et humaines, connaît actuellement des troubles internes et des conflits internationaux de toutes parts, et que les sociétés africaines connaissent dans certains pays les pires saisons de mort et de troubles connues à l’ère moderne.
M. Ben Boyaa souligné l’importance du dialogue qui, selon lui, est nécessaire en toutes circonstances et à tous les niveaux, comme il est nécessaire avant la guerre pour l’éviter, pendant la guerre pour l’arrêter, et après la guerre pour en atténuer les effets et en assurer la non-récurrence.
Le président de l’ADPF a remercié le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Al Ghazwani et le gouvernement mauritanien pour avoir parrainé cette conférence et toutes ses éditions précédentes, et pour son « soutien aux efforts de paix dans le monde et en Afrique, notamment à travers sa présidence de l’Union africaine ».
M.Ben Boya a transmis au président Ghazouani les salutations de son homologue des Émirats arabes unis, M. Mohammed Ben Zayed Al Nahyan, qui a déclaré partager l’intérêt de M. Ghazouani pour la paix en Afrique et dans le monde entier, et pour relever les défis de la stabilité, notant que tous ces principes constituent une vision commune entre les deux pays et les deux présidents.
M. Ben Boya salué les efforts déployés par l’invité d’honneur de cette année, le président ivoirien Alassane Ouattara, « pour rassembler le peuple de Côte d’Ivoire après une guerre civile brutale, ce qui lui a valu le prix de la promotion de la paix en Afrique cette année ».
Abdoullah Ben Boya : Certaines sociétés africaines vivent les pires chapitres de mort et d’agitation des temps modernes
