Burkina Faso : un officier de l’armée tué lors de son interpellation

Dans un communiqué publié ce dimanche 08 octobre, le parquet militaire a informé du décès du commandant TOUHOGOUBO Ismaël, officier des forces armées nationales. Cela fait à une interpellation qui aurait mal tourner, poursuit la note.

« L’officier faisait l’objet d’un mandat d’amener en relation avec la tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat » informe le parquet militaire pour qui, ce dernier « aurait fait usage de son arme, blessant un élément de l’équipe d’interpellation qui a été admis dans un centre de santé pour des soins appropriés ».

Peu après 7 heures, « le parquet s’est immédiatement transporté sur les lieux, en compagnie de la police judiciaire, la police scientifique et technique de la gendarmerie nationale, de l’officier de garnison de Ouagadougou et d’un médecin pour les constations d’usage », écrit le procureur militaire.

« Une enquête a été immédiatement ouverte pour élucider les circonstances de cet incident », conclu le communiqué.

Le 4 octobre dernier, 8 officiers ont été suspendus de service dans le cadre de cette tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat, avant même la fin des enquêtes. Beaucoup d’entre eux sont de la Gendarmerie nationale. Il s’agit Il s’agit du commandant Abdoul Aziz Aouoba, qui dirigeait le Commandement des opérations spéciales (COS), du lieutenant-colonel Boubacar Keïta, directeur de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC), du lieutenant-colonel Cheick Hamza Ouattara, commandant de la légion spéciale de la gendarmerie nationale, et du capitaine Christophe Maïga, commandant adjoint de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (Usign).Certains sont toujours activement recherchés car « en fuite » selon le parquet militaire.

Dans la soirée du 26 septembre dernier, des informations sur les réseaux sociaux appelaient à la mobilisation générale en vue de barrer la route à un coup d’Etat en préparation. Un mot d’ordre qui a été suivi dans plusieurs localités du pays. Le lendemain 27 septembre, un communiqué du gouvernement confirmait cette information. Le parquet militaire pour sa part, faisait état d’un complot mettant en cause « des officiers dont 2 seraient en fuite et 4 autres interpellés et mis à sa disposition ».

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