Madar/Nouakchott/29-03-2024
Le cancer de l’enfant en Afrique était au cœur d’un webinaire ce mercredi 27 mars 2024, organisé par le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) avec des experts dans ce domaine et d’une trentaine de journalistes.
Ce webinaire a pour objectif de réunir des experts et des journalistes pour discuter du cancer de l’enfant en Afrique pour obtenir plus d’informations sur cette maladie et de pouvoir sensibiliser le monde sur les causes potentielles de ce phénomène peu connu. En effet, en Afrique il est difficile de connaître les chiffres sur ce type de cancer voir sous-estimés, une réalité qui malheureusement cause environ 57 pour cent de décès sans connaître les raisons qui sont liées probablement au cancer.
A cet effet, les experts ont expliqué que l’Afrique subaérienne est plus touchée par cette malade sur les quatre cent mille nouveaux cas diagnostiqués à 90 pourcent. Notant qu’au moins un enfant sur cinq cent est susceptible de faire face au cours de sa vie à cette maladie.
Dans son intervention, la responsable de la lutte contre le cancer régional de l’OMS Afrique à Brazzaville, docteur Issimouha Dille, a indiqué que cette maladie tue et continue de tuer et ce, malgré qu’elle soit méconnu. Elle a ajouté que la maladie se développe à partir de tissus embryonnaires et peuvent causer des dégâts énormes pour le futur bébé, notant que pour éviter le pur il est préférable d’effectuer un diagnostic précoce. Elle a aussi souligné que la survie des enfants dépend du diagnostic précoce mais notamment en grande partie l’accès des soins possible et la prise en charges des victimes.
C’est dans cette optique que le chef du service d’oncologie pédiatrique à l’hôpital mère et enfant de Bingerville en côte d’ivoire, le professeur Atteby Jean Jacques Yao, a affirmé que les quatre-vingt pourcent des cancers pédiatrique peuvent être guéris si on pouvait connaitre à l’avance son diagnostic. « Environ 300 cas sont diagnostiqués, avec des chiffres similaires dans la plupart des pays subsahariens, soit autour de 250 à 300 cas. Environ 40% des enfants atteints sont en rémission, en côte d’ivoire » explique –t-il. Ajoutant que le manque de moyens qui est en véritable problème pour certaines familles empêchent les familles de découvrir l’origine du mal dont souffrent les enfants et de faire recours à d’autre types de médecines. Causant ainsi des conséquences mortelles sur l’enfant, en particulier pendant la grossesse. Avant de souligner qu’il existe diffèrent type de cancer de l’enfant tels que : le cancer du sang, des ganglions, le rétinoblastome ou du rein, qui sont les plus fréquent chez l’enfant en Afrique. Même si les causes restent méconnues il existe des facteurs favorisant comme l’environnement et autres. Dira-il.
Aux termes des interventions, les deux experts ont chacun mis l’accent sur la collaboration des médias, des acteurs de la santé et les gouvernements pour sensibiliser les populations sur ce phénomène.
Fatimata DEH