Cinquantenaire de la vaccination dans le monde : le Dr Célestin Traoré était l’invité d’un webinaire organisé par le Réseau des médias pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN)

Madar/Nouakchott/19-4-2024

 Sous le thème : « 50 ans de programme élargi de vaccination : succès, défis et perspectives pour la vaccination des enfants de l’Ouest et du Centre », le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) a tenu ce mercredi un webinaire avec comme invité le Dr Célestin Traoré, conseiller régional chargé de la vaccination des enfants au bureau régional de L’UNICEF en Afrique de l’ouest et du Centre et ce, en présence d’une quarante de journalistes Africaine.

A cet, le Docteur Célestin Traoré a expliqué dans son intervention que la célébration du cinquantenaire de la vaccination est une opportunité pour discuter et évaluer le chemin parcouru, les acquis, les enjeux et défis du moment, et ce mettant l’accent sur des vaccins contre certaines maladies. Il a noté qu’il existe plus de vingt vaccins pour combattre une catégorie de maladies tels que : la fièvre jaune, la poliomyélite, le paludisme, la Covid-19, le paludisme en faveur des enfants et des femmes enceintes dont les organismes ont besoin d’être renforcés pour soutenir leur immunité contre certaines pathologies. En insistant sur le vaccin contre le paludisme qui selon lui, est en phase d’expérimentation depuis plus de quatre ans dans le monde en particulier dans les pays, tels que le Cameroun en décembre 2023 et le Burkina Faso en février 2024 ainsi que dix autres pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui sont dans la course. Il a souligné que la vaccination, le plus souvent demande des moyens financiers importants. Citant l’Afrique de l’Ouest, qui est déclaré et l’Afrique du Centre qui reste confinée à 70% du taux de couverture en matière de vaccination sur un objectif qui tends vers les 90%.

C’est dans cette optique répondant aux questions des journalistes, que le docteur Traoré a confirmé que l’UNICEF travaille pour la disponibilité de certains vaccins, et ce, en collaborant avec des gouvernements pour trouver et approvisionner les vaccins dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Notant que l’UNICEF intervient dans le renforcement des capacités nationales et pour obtenir une bonne méthode dans l’objectif de les avoir au niveau des communautés à la base bien que les situations soient difficile dans les l’Afrique de l’Ouest et du Centre ce qui provoque l’envoie des vaccins jusqu’au niveau de la base. En réponse à une question relative à l’élargissement des médicaments au niveau du marché mondial, Mr. Traoré a déclaré que l’UNICEF et ses partenaires sont en mesure de fournir les vaccins à un coût abordable en faveur de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.  Admettant les difficultés des administrations dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui empêchent l’accès et ce, malgré les bonnes volontés qui existent. Il a indiqué en ce qui concerne les questions relatives à une éventuelle collaboration avec les médias pour sensibiliser largement l’existences et l’importance des vaccins, docteur Traoré a souligné que l’UNICEF fait appel à la sensibilisation et reste disponible pour et à l’écoute de tous.

Par ailleurs, le docteur a montré que plus de 25 pour cent des décès causés par la rougeole ont diminué dans le monde de nos jours avec une disparité de la poliomyélite et la méningite. Et ce malgré qu’il y ait encore plus de six (6) millions d’enfants qui restent encore sans accès aux vaccins. Dont la moitié est à zéro dose d’où l’urgence d’élaborer un plan de rattrapage de ces enfants qui sont à zéro dose, pour conclure tout en mettant l’accent sur les préoccupations des journalistes sur les questions de la promotion et la disponibilité des vaccins en Afrique. A cet effet, il fait à ces journalistes pour sensibiliser et contribuer au renforcement des capacités des systèmes de santé dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre par la formation, appui technique et financier à travers une approche holistique. En insistant sur les activités des partenaires, les Etats africains et les Donateurs, qui sont les plus concernés pour atteindre ces objectifs.

Fatimata DEH

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