MADAR/Nouakchott le 28-08-2024
Le projet régional d’investissement pour la résilience côtière en Afrique, connu sous le nom de « Waca », a financé 180 projets sociaux et facilite la révision et le renforcement de toutes les lois relatives aux plages au profit de l’environnement marin, en plus de l’équipement des délégations régionales pour l’environnement et le développement durable dans les zones d’intervention, ainsi que le bureau du ministère, la réserve de Diawling, le ban d’Arguin, l’université de Nouakchott et l’observatoire météorologique national, a déclaré Mohamed Lemine Ould Bah, coordinateur du projet régional d’investissement pour la résilience côtière en Afrique.
Cette déclaration a été faite lors d’une présentation au ministre de l’environnement et du développement durable, Messaouda bint Baham Ould Mohamed Laghdhaf, au cours d’une visite d’inspection et de familiarisation avec le projet, lundi.
Ould Bah a passé en revue avec la ministre et sa délégation les objectifs du projet aux niveaux régional et national et les tâches qui lui sont assignées, notamment dans le domaine de l’amélioration des conditions des populations des zones côtières et de la préservation de la biodiversité et des écosystèmes dans les zones d’intervention dans neuf pays, à savoir : Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin et Sao Tomé et Principe.
Le coordinateur a parlé de ce qu’il a qualifié de réalisations dans le domaine de la préservation des ressources naturelles fragiles dans les zones côtières, notamment en ce qui concerne la fermeture de trois brèches devant l’hôtel Ahmadi et d’autres qui seront fermées plus tard, et la mise en place d’un observatoire national des plages dont le siège est en cours de construction et d’équipement.
Il a ajouté que ce projet a rencontré quelques difficultés dans les phases de mise en œuvre en raison du COVID-19, qui a entraîné sa suspension pendant six mois, de la lenteur administrative pour obtenir l’approbation du bailleur de fonds pour mettre en œuvre ses activités, et du manque d’interaction de certains partenaires du projet avec son programme.