MADAR/Nouakchott le 09-12-2024
Le gouvernement a lancé lundi matin, à l’ancien Palais des Congrès, la Conférence continentale de l’éducation, qui sera accueillie par la capitale Nouakchott du 9 au 11 décembre.
Selon la ministère de l’Education, la conférence, organisée sous le thème « L’Afrique éduquée pour le 21ème siècle », verra la participation de plusieurs présidents et de plus de 30 ministres de différents pays africains ainsi que des représentants d’organisations internationales et non gouvernementales.
Dans son discours prononcé à cette occasion, la ministre a indiqué que le thème de la conférence s’inscrit pleinement dans « la vision du Président de la République et Président de l’Union africaine, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, de faire de l’éducation une clé du développement durable et de la prospérité et un pont pour l’Afrique vers des horizons plus larges, tournés vers le progrès et la vie dans la dignité ».
Mint Babaah a souligné que le gouvernement est heureux d’accueillir cette conférence, en partenariat avec la Commission de l’Union africaine et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), parce qu’il croit fermement qu’il n’y a pas moyen de faire face aux multiples défis sans efforts concertés et sans activer la coopération régionale et internationale, et espère que cette conférence servira de base pour prendre des décisions décisives afin d’améliorer la qualité et l’efficacité de nos systèmes éducatifs.
« Cette conférence sera une occasion rare que nous devons saisir en approfondissant la discussion et la réflexion sur les exigences de systèmes éducatifs efficaces par une évaluation objective de la réalité de nos systèmes, en partageant les expériences réussies et en envisageant des moyens de fournir un financement durable pour l’éducation, la réforme des programmes, la professionnalisation des enseignants, l’utilisation optimale des ressources humaines et matérielles, l’évaluation efficace des résultats de l’apprentissage, l’exploitation des technologies numériques dans l’éducation, l’égalité, le développement des compétences du 21e siècle, l’enseignement professionnel et technique et la promotion de l’enseignement des sciences et de la technologie », a-t-elle déclaré.
