Création de deux Commissions Nationales de Suivi de la Réforme de l’Éducation et des Programmes à Nouakchott

Madar/Nouakchott/15-12-2023

Ce jeudi à Nouakchott deux organes prévus par la loi d’orientation de l’éducation Nationale ont été installés à savoir : la Commission Nationale de Suivi de la Réforme de l’Éducation et la Commission Nationale des Programmes. Cette rencontre est supervisée par le ministre de l’Éducation Nationale, dans les locaux de l’école Sid Ahmed Ould Babou de Tevragh Zeina.

Cette mise en place du Comité national des programmes d’études vise à combler le vide éducatif et institutionnel, et à assurer l’accélération de la révision des programmes et des supports pédagogiques prévus dans la loi d’orientation (manuels scolaires et leçons préparées).

A cette occasion, il a souligné que la Commission Nationale pour la réforme de l’éducation est présidée par le secrétaire général du département, et comprend parmi ses membres : les secrétaires généraux des ministères chargés de l’éducation et des secteurs au service de l’éducation (ministère de l’Habitat, Taazour, Commissariat à la sécurité alimentaire) en plus du conseiller juridique du département. Il a expliqué que la deuxième commission est la Commission nationale des programmes prévue par l’article n° 60 de la loi d’orientation, qui est un mécanisme institutionnel auquel font référence toutes les lois portant réforme de l’éducation tout au long de l’histoire du pays sans pour autant qu’il soit créé. Le ministre a ajouté que les programmes d’études sont au cœur de l’encadrement pédagogique, et que leur mise à jour et leur examen approfondi en fonction des plafonds et des déterminants de qualité, d’originalité et d’ouverture sont deux conditions principales pour élever le niveau des résultats de l’éducation du pays. Avant d’expliquer que la restauration de l’image de l’éducation est à notre portée pour peu que l’on réunisse deux conditions : la première est la volonté politique, à cet égard, le gouvernement est armé d’une volonté ferme de réformer l’éducation. Et la deuxième condition est la mise à disposition de ressources humaines disposant de compétences. Il a estimé que le secteur s’efforce d’activer toutes les mesures qui permettraient d’améliorer les indicateurs de l’éducation, et les indicateurs de fréquentation qui représentent cette année un progrès par rapport aux années précédentes.

A noter que l’accompagnement auprès des walis et des autorités administratives, des acteurs de la scène académique et les transferts opérés selon des critères justes et précis ainsi que les promotions des enseignants est fondées sur les normes de compétence, de rendement et la rigueur dans la sanction de l’absentéisme. Ces éléments sont autant de facteurs rassurants et prometteurs pour l’année scolaire en cours. De même que la discrimination positive des écoles d’excellence de cette année a permis à 87 élèves d’intégrer les lycées d’excellence de Nouakchott, tous enfants de familles inscrites au registre social de Taazour.

Il faut dire que l’éducation Mauritanienne a besoin d’une réforme rapide et d’une réconciliation sociale apaisée. Pour cela, il faut surtout que toute réforme pour qu’elle puisse porter ses fruits se doit de respecter les cinq piliers qui sont : le personnel éducatif, les autorités administratives, les élus, les associations de parents d’élèves et les organisations de la société civile.

Fatimata DEH

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