MADAR/Nouakchott le 24-05-2025
Le citoyen mauritanien ne se contente plus de slogans vagues ou de discours gratuits de condamnation, mais attend des actions concrètes qui redonnent de la valeur aux deniers publics et confirment que l’Etat est soucieux de faire en sorte que ceux qui le représentent donnent l’exemple de l’honnêteté et de la discipline, a déclaré le député Dah Souhaib.
« Le temps est venu de passer d’une condamnation générale de la corruption à la mise en place d’une institution efficace qui empêche son apparition, bloque ses voies et punit ses auteurs », a déclaré M. Souhaib dans son intervention lors d’une session parlementaire samedi.
Il a souligné que le projet de loi sur l’obligation pour les élus et les législateurs de déclarer leurs biens n’est pas une simple procédure administrative ou professionnelle, mais un pilier de l’État moderne qui cherche à rétablir la confiance entre l’État et la société, ajoutant que la déclaration des biens n’est pas un embarras pour le fonctionnaire, mais une déclaration de confiance devant le peuple, car l’autorité n’est pas un mur derrière lequel se cacher, mais un miroir qui reflète la conscience du fonctionnaire.
« Ce dont nous sommes témoins aujourd’hui en termes de mesures législatives et exécutives dans cette direction n’est pas un développement récent, mais plutôt une extension de la vision du président Mohamed Ould Cheikh Al Ghazwani, qui s’est engagé à faire de la lutte contre la corruption une priorité nationale dès le premier jour de son règne », a-t-il ajouté.
L’approbation d’une loi obligeant les fonctionnaires à déclarer leurs biens « est un pas vers le rétablissement de la confiance entre l’autorité et la société, car la transparence est le garant de la stabilité de l’État », a-t-il déclaré.
