MADAR/Nouakchott le 14-04-2024
Une équipe de scientifiques de l’Université Columbia aux États-Unis a identifié une variante génétique qui pourrait réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer jusqu’à 70 %, ouvrant ainsi des horizons prometteurs pour le développement de médicaments préventifs contre la maladie.
L’étude, publiée dans la revue Acta Neuropathologica, a examiné les gènes de personnes présentant un risque élevé de développer la maladie d’Alzheimer mais ne présentant aucun symptôme pour voir ce qui les protégeait.
Les scientifiques ont examiné les données de 11 000 personnes, y compris celles qui ont hérité de la forme e4 du gène APOE, ce qui augmente considérablement leur risque de développer la maladie.
Ils ont découvert une variante génétique qui affecte la fibronectine, une substance présente dans la barrière hémato-encéphalique, qui contrôle ce qui peut entrer et sortir de l’organe.Cette variante aide à empêcher une accumulation excessive de fibronectine, permettant ainsi aux protéines amyloïdes de s’échapper et moins susceptibles de provoquer la maladie d’Alzheimer.Une variante génétique protectrice du gène de la fibronectine réduit le risque de maladie d’Alzheimer de 71 % chez les porteurs d’APOEe4 et pourrait retarder l’apparition de la maladie.La maladie d’Alzheimer est la forme la plus courante de la maladie et on pense qu’elle est causée par une accumulation de protéines dans le cerveau, notamment la protéine tau et l’amyloïde.Il n’existe actuellement aucun remède contre cette maladie, même si des médicaments prometteurs destinés à ralentir sa progression sont actuellement à l’essai.