MADAR/Nouakchott le 25-09-2024
L’envoyé spécial des États-Unis pour la Libye, l’ambassadeur Richard Norland, a exprimé son inquiétude face à ce qu’il a décrit comme des mesures unilatérales prises récemment par la Libye, en particulier la décision du Conseil présidentiel de limoger le gouverneur de la Banque centrale à Tripoli, et la réponse subséquente du « camp de l’Est de la Libye » de fermer certains champs pétroliers et ports.
Dans une interview accordée à la presse, M. Norland a souligné la nécessité pour les parties libyennes de se concentrer sur la résolution de la crise de la banque centrale afin qu’elle ne se transforme pas en un cercle vicieux qui affecterait la situation économique et politique du pays.
Il a ajouté : « Tout le monde reconnaît la nécessité urgente de résoudre la crise de la banque centrale : « Tout le monde reconnaît qu’il est urgent de prendre une décision sur la direction de la banque centrale.
L’envoyé américain a souligné la nécessité pour tous les acteurs politiques libyens de s’engager dans un nouveau dialogue élargi visant à trouver des solutions de compromis qui servent les intérêts de la Libye.
Il a indiqué que son pays ne prendrait pas position sur la question de savoir qui a remporté le poste, appelant à la nécessité de résoudre le différend dès que possible afin que le Haut Conseil d’État puisse remplir son rôle.
Il a souligné que son pays travaille sur une nouvelle stratégie pour prévenir la violence et promouvoir la stabilité dans le pays, notant que « la prévalence des liquidations physiques et des disparitions forcées en raison de divergences d’opinion en Libye soulève des inquiétudes quant à la culture croissante de l’impunité »
