Gouvernement : Le taux brut de scolarisation des filles a atteint environ 85%

MADAR/Nouakchott le 18-04-2024

La ministre du Travail Social, de l’Enfance et de la Famille, Safia Entehah, a indiqué que le taux brut de scolarisation en Mauritanie a atteint 85%, contre 77,7% pour les garçons, tandis que le taux brut de scolarisation dans l’enseignement secondaire a atteint 76% en milieu urbain, contre 24% en milieu rural.Mint Entahah a confirmé, lors de sa participation hier mercredi à un colloque scientifique à Rabat, organisé en coopération entre l’Organisation de la femme arabe et l’ISESCO, sur la réalité de l’éducation des filles dans les mondes arabe et islamique, que les données disponibles indiquent que 67,45% de titulaires de diplômes supérieurs sont des hommes, alors que le ratio est en hausse. Le nombre de femmes titulaires de diplômes supérieurs a atteint 32,5%, ajoutant que les obstacles qui entravent l’éducation des femmes et des filles dans les différents pays membres du Conseil exécutif de l’Organisation de la femme arabe, notamment le mariage des enfants, l’attachement des femmes et des filles aux devoirs de l’agenda des ménages et des coercitions associées à la carte scolaire, en plus de la pauvreté, surtout dans les zones rurales moyennes, et de la mauvaise coordination entre la famille et l’école.La ministre a évoqué les mesures et procédures qu’elle a dit que le gouvernement mauritanien avait adoptées pour éliminer les stéréotypes qui entravent l’éducation des femmes et des filles, soulignant que le transport scolaire a été assuré, notamment dans les zones rurales, et surtout dans les zones où les indicateurs indiquent un faible taux d’éducation des filles.

Il conviendrait d’assurer une formation professionnelle aux filles qui abandonnent l’école pour une raison ou une autre en les formant à des métiers adaptés aux exigences du marché du travail au niveau national et en promouvant l’éducation préscolaire comme levier d’éducation, en plus d’intensifier les campagnes de sensibilisation pour corriger les stéréotypes qui entravent l’éducation des femmes et des filles.

 

 

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