MADAR/Nouakchott le 10-11-2024
Le ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, Ahmed Salem Badah, a souligné que les pays africains doivent avoir « leur mot à dire dans l’établissement des règles qui façonneront le monde numérique », insistant sur l’importance d’inclure cette question dans le programme mondial de cybersécurité afin de garantir des règles équitables qui protègent tout le monde.
Ce discours a été prononcé lors de la conférence ministérielle du partenariat Afrique-Russie, organisée dans la ville russe de Sochi.
Selon un briefing publié par le compte Facebook du ministère de la Transformation numérique, le ministre a souligné l’appel de la Mauritanie à « permettre à chaque pays, qu’il soit grand ou petit, de se protéger à l’ère du numérique ».
Il a souligné le rôle important de la jeunesse africaine, qui représentera 70 % de la jeunesse mondiale d’ici 2050 : « Ces jeunes doivent être prêts à diriger les efforts de cybersécurité, non seulement pour protéger notre continent, mais aussi pour contribuer à la sécurité numérique mondiale.
Dans le même contexte, un rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT) indique que l’Afrique a enregistré une hausse remarquable de l’utilisation de l’internet, le nombre d’internautes étant passé de 181 millions en 2014 à près de 646 millions aujourd’hui, ajoutant que l’Égypte et le Nigeria, les deux pays les plus peuplés du continent, représentent près d’un tiers des utilisateurs de l’internet.
Cette croissance significative sera soutenue par l’évolution des habitudes de consommation, en particulier la demande croissante de streaming vidéo mobile et l’utilisation croissante d’applications d’intelligence artificielle, qui nécessitent de grandes quantités de données, ce qui appelle à une vigilance accrue dans le renforcement de la cybersécurité du continent.
