MADAR/Nouakchott le 22-10-2024
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré lundi à Addis-Abeba que les conditions sont désormais réunies pour que la communauté internationale commence à rendre justice à l’Afrique et aux citoyens africains.
Lors d’une conférence de presse au siège de l’UA à l’issue de la Conférence annuelle UA-ONU, António Guterres a déclaré que le Sommet du Futur qui s’est tenu en septembre dernier à New York a été l’occasion pour la communauté internationale de reconnaître l’importance d’approfondir la coopération avec l’UA dans divers domaines, en particulier ceux liés à la consolidation de la paix, à la médiation et à la prévention des conflits auxquels est confronté le continent africain.
Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de réformer le Conseil de sécurité des Nations unies, notant qu’il existe un « consensus entre tous les États membres » pour attribuer deux sièges permanents au continent africain.
Le secrétaire général des Nations unies a également souligné l’importance de réformer l’architecture financière internationale, particulièrement inefficace et injuste à l’égard de l’Afrique, qui est confrontée à des obstacles majeurs à son développement.
« Le Sommet du Futur a souligné la nécessité de réformer l’architecture financière internationale pour donner plus de voix et de pouvoir aux pays en développement en général et aux pays africains en particulier », a-t-il déclaré.
À cet égard, le secrétaire général des Nations unies a appelé à la mobilisation de ressources supplémentaires, à l’allègement de la dette et à la création de conditions propices au développement durable, à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci.
Dans ce contexte, il a indiqué qu’il a été décidé de créer une équipe spéciale conjointe entre la CEA et la Commission de l’Union africaine pour contribuer à la mise en œuvre d’une stratégie africaine visant à combler le fossé numérique et l’intelligence artificielle et à surmonter toutes les difficultés et les défis structurels.
Dans ce contexte, il a indiqué qu’il a été décidé de mettre en place un groupe de travail conjoint CEA-UA pour contribuer à la mise en œuvre d’une stratégie africaine visant à combler le fossé numérique et de l’IA et à surmonter toutes les difficultés et les défis structurels actuels.
« Nous nous engageons pleinement à assurer une forte présence africaine dans le dialogue politique, qui deviendra désormais annuel aux Nations unies, sur l’IA et au Comité scientifique international », a-t-il ajouté.