MADAR/Nouakchott le 09-01-2025
Avant le sommet africain qui se tiendra la semaine prochaine à Addis-Abeba Plusieurs pays africains ont annoncé la candidature d’anciens ministres pour succéder au président sortant de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki.
Il s’agit du Kenya, qui se présente pour la deuxième fois à ce poste, de Djibouti et de Madagascar.
Le journal kenyan The Star a publié un rapport sur l’impact de la victoire du candidat kenyan Raila Odinga à l’élection de la présidence de la Commission de l’UA, à la lumière de la concurrence africaine féroce pour ce poste.
Odinga est confronté à une forte concurrence de la part du ministre des affaires étrangères de Djibouti, Mahmoud Ali Yusuf, et de l’ancien ministre des affaires étrangères de Madagascar, Richard Randriamandratu, Yusuf bénéficiant d’un large soutien de la part des pays musulmans et arabes.
La campagne d’Odinga, menée par l’ancien ambassadeur américain Elkanah Odembo et le secrétaire aux affaires étrangères Korir Sengwe, a indiqué que sa candidature bénéficiait jusqu’à présent du soutien d’au moins 28 pays.
Sur la base de ce chiffre, M. Odinga n’a besoin que du soutien de quelques pays supplémentaires pour s’assurer une victoire au premier tour, puisqu’une majorité des deux tiers des 48 États votants de l’UA est requise.
La pauvreté, le chômage, la dette, l’insécurité, l’analphabétisme, la médiocrité des services de santé et les besoins énergétiques du continent ne sont que quelques-uns des défis qui attendent le nouveau président de la Commission.
En tant que principal défenseur de l’unité africaine, M. Odinga s’est engagé à accélérer le développement et à promouvoir l’autosuffisance, l’unité et la durabilité.