L’Assemblée nationale : Adoption de trois projets de loi relatifs à des accords de financement à Nouakchott

Madar/Nouakchott/11-06-2024

Au cours d’une séance plénière tenue ce lundi à Nouakchott, par l’Assemblée national, sous la supervision de son président, a adopté trois projets de lois, autorisant la ratification d’accords de financement. Ces derniers ont été signés entre la République Islamique de Mauritanie, l’Association Internationale de Développement (IDA) et l’Agence Française de Développement (AFD) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA).

Ces conventions approuvées portent sur le développement de la gestion fiscale et de la résilience, le financement du projet intégré de mobilisation des eaux de surface, en plus du financement du projet de gestion durable des ressources naturelles, des équipements municipaux et l’organisation des producteurs ruraux.

Le Ministre de l’Economie et du Développement durable a affirmé que ce projet d’accord relatif au financement de la politique de développement de la gestion pénale et de la résilience fait partie du programme du Président de la République. Un projet qu’il accorde une priorité à la modernisation de l’administration en général et du secteur économique en particulier, à travers un programme préparé par le gouvernement. Comportant de vastes réformes dont l’objet est de renforcer la résilience de l’économie, en limitant les chocs extérieurs et en réduisant la pauvreté et les inégalités, a précisé le ministre. Notant que les objectifs du programme portent sur le renforcement des bases de la saine gestion des finances publiques et des dettes afin d’améliorer leur gestion et leur transparence, et d’établir les jalons d’une économie compétitive capable de faire face aux répercussions dues aux changements climatiques. Il a expliqué que la couverture financière totale relative à ce prêt s’élève à 36 200 000 DTS réparties en deux prêts bonifiés, mettant en exergue, l’importance de la poursuite des programmes de soutien aux familles nécessiteuses mis en œuvre à travers le budget général. Expliquant que l’augmentation du taux de croissance à travers le développement du secteur industriel et la création de valeur ajoutée permettra à la Mauritanie de rejoindre le rang des pays en voie de développement.

Il a par ailleurs, souligné que le projet intégré de mobilisation des eaux de surface, et s’inscrit dans le cadre du Programme du Président de la République, pour réaliser 100 barrages pour stocker les eaux de surface, précisant que son exécution contribuera à atteindre les objectifs spécifiés dans la Stratégie nationale pour l’accès à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030. L’objectif est de construire 36 barrages pour retenir l’eau courante dans le but de développer les activités agricoles et pastorales autour de ces barrages. Et ce, en plus de sa contribution à la réalisation de la sécurité alimentaire du pays et l’apport d’un appui structurel pour renforcer les capacités du ministère de l’hydraulique et de l’Assainissement et de la Gouvernance Sectorielle. Il a passé en revue, les résultats les plus importants attendus du projet, affirmant qu’il permettra d’améliorer le système alimentaire du pays. Et ce, en augmentant les superficies cultivées, en doublant la productivité des activités agricoles et en développant les activités horticoles pratiquées majoritairement par les femmes. Cela réduira également les litiges locaux potentiels grâce à la coordination entre les activités pastorales et les zones agricoles autour des bassins, des corridors pastoraux, des points d’eau et autres, a-t-il dit.

A noter qu’un projet de loi permettant la ratification de l’avenant à l’accord a été signé le 15 février 2024 à Rome entre la République Islamique de Mauritanie et le Fonds International de Développement Agricole. Et ce, relatif au financement du projet de gestion durable des ressources naturelles, des équipements municipaux, et l’organisation des producteurs ruraux, signé le 23 juin 2020, Ould Mohamed Saleh dit : ce projet vise à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables à travers l’intensification des activités agricoles et pastorales. L’objectif est d’amélioration le niveau des activités agricoles et pastorales et l’emploi dans les zones rurales, selon lequel, les composantes du projet comprennent : la gestion durable des ressources et des sols, les investissements au profit du développement municipal, la coordination, la gestion, le suivi et l’évaluation dans les zones de son intervention, ainsi qu’à permettre aux pauvres des zones rurales d’avoir un accès durable aux ressources naturelles et aux équipements collectifs.

En ce qui concerne les projets développés par le ministre, les députés se sont accordés sur leur importance, louant les objectifs pertinents ciblés. Avant d’exprimer leurs craintes quant au rythme de déroulement des prêts capables de ramener le pays à l’endettement dont il venait à peine de sortir. Ils ont appelé aussi à développer un mécanisme efficace pour assurer le suivi des performances de ces projets, afin de garantir l’affectation des fonds alloués à l’atteinte des objectifs pour lesquels ils sont assignés ainsi que d’évaluer leurs répercussions réelles sur leurs bénéficiaires.

spot_img
- Contenu sponsorisé -spot_img

LES PLUS LUS