MADAR/Nouakchott le 27-10-2024
Le gouvernement ghanéen a rejeté samedi une information de Reuters selon laquelle des militants burkinabés utiliseraient secrètement les régions septentrionales du Ghana comme base logistique et médicale pour soutenir leurs activités militantes.
Le ministère ghanéen de la sécurité a déclaré dans un communiqué samedi qu’Accra n’avait pas de « politique de non-agression » ni d’accords tacites avec des groupes militants.
Le ministère rejette catégoriquement l’image du Ghana comme une « ligne de ravitaillement » pour les militants. « Les efforts du Ghana en matière de lutte contre le terrorisme sont véritablement salués par ses partenaires dans la guerre régionale et mondiale contre le terrorisme.
La déclaration ajoute que les forces de sécurité sont « activement engagées dans la lutte contre le terrorisme, en particulier le long des frontières septentrionales du Ghana ».
« Le gouvernement du Ghana, par l’intermédiaire de ses agences de sécurité publique et de renseignement, mène des opérations continues pour empêcher toute infiltration terroriste ou tout mouvement transfrontalier de militants, ce qu’il a fait au fil des ans avec des succès notables », précise le communiqué.
Reuters cite sept sources, dont des responsables ghanéens de la sécurité et des diplomates de la région, selon lesquelles les autorités ghanéennes semblent fermer les yeux sur le fait que des militants passent du Burkina Faso au territoire ghanéen pour y stocker de la nourriture, du carburant et des explosifs, ainsi que pour transporter des blessés vers des hôpitaux ghanéens.
