MADAR/Nouakchott le 13-08-2025
Le directeur de l’Office national de recherche et de développement de l’élevage et du système pastoral au ministère du développement animal, Dr Mohamed Ould Baba Ould Kih, a indiqué que le gouvernement s’emploie à réaliser l’objectif fixé d’atteindre l’autosuffisance dans le domaine du lait, de la volaille et des œufs à l’horizon 2027, passant en revue certaines des mesures prises dans ce domaine, dont, a-t-il dit, la création des conditions appropriées pour promouvoir les investissements dans le secteur, l’élimination de 80% des maladies animales et la formation de nombreux mineurs aux méthodes de protection des pâturages et de lutte contre les incendies.
Dans une interview accordée à l’Agence mauritanienne d’information (officielle), M. Ould Kih a souligné que parmi les mesures prises pour améliorer les performances du secteur figurent l’accréditation de vétérinaires ayant les compétences nécessaires pour identifier les maladies et les épidémies affectant les animaux, la mise à disposition d’un laboratoire moderne et de médicaments vétérinaires spéciaux, notant que le ministère dispose d’une division de culture fourragère qui en est encore à ses débuts mais qui a réalisé des progrès.
Le directeur de l’Office national de recherche et de développement de l’élevage et du système pastoral au ministère du Développement animal a ajouté que l’État a travaillé en coopération avec certains partenaires pour mettre en œuvre un programme de formation des producteurs laitiers dans le bassin oriental sur l’agriculture fourragère, ce qui a eu un effet positif sur l’augmentation de la production de lait local de haute qualité, en plus de l’introduction de certaines améliorations qui ont également contribué à augmenter la quantité de lait produite par la vache de 50 % à 80 %.
Il a indiqué que l’usine laitière de Néma a été relancée et a commencé à produire du lait pasteurisé et de longue durée en coopération avec les éleveurs locaux, et qu’un accord a été conclu avec un partenaire international pour établir un abattoir moderne à Nouakchott, ce qui contribuera à améliorer la qualité de la viande, à améliorer les mécanismes de transport et à ouvrir la porte à son exportation.
Il a souligné l’existence d’un programme de sensibilisation à l’importance de la culture fourragère qui permettra d’augmenter la production de lait et de viande, précisant que plus de 500 éleveurs ont été formés à la gestion des pâturages et des troupeaux de manière à préserver l’environnement, la santé animale et la rentabilité économique.
