MADAR/Nouakchott le 19-04-2024
Le ministère burkinabè des Affaires étrangères a donné 48 heures aux diplomates français pour quitter le pays.
Le ministère écrit dans une note adressée à l’ambassade de France à Ouagadougou, en date du 16 avril, que ces trois diplomates ont été « classés persona non grata sur le territoire du Burkina Faso en raison de l’exercice d’activités subversives », ajoutant : « Il leur est demandé de quitter le « Burkina Faso » dans les prochaines 48 heures, selon ce qui a été rapporté par l’Agence France-Presse.
Dans la première réponse de Paris à la décision de Wagadougou, Christophe Lemoyne, porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, a déclaré dans une déclaration à l’Agence France-Presse : « La décision des autorités burkinabè ne repose sur aucun fondement légitime et nous ne pouvons que le regretter.
À la fin de l’année dernière, quatre fonctionnaires français ont été arrêtés. Les autorités burkinabè ont déclaré qu’il s’agissait d’agents des renseignements, tandis qu’une source diplomatique française à Ouagadougou a indiqué qu’il s’agissait de techniciens de maintenance informatique. Ils ont été inculpés puis incarcérés.En 2022, le gouvernement burkinabè a expulsé deux Français travaillant pour l’entreprise de Wagadougou, soupçonnés d’être des espions, dans un contexte de détérioration notable des relations bilatérales entre les deux pays, depuis l’arrivée au pouvoir d’Ibrahim Traoré en septembre de la même année. , grâce à un coup d’État qui était le deuxième en huit mois .
