MADAR/Nouakchott le 02-04-2025
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tiani, a déclaré que si « la mission au Burkina Faso n’a jamais commencé », nous sommes « présents au Niger », dans le cadre de la mission militaire (Misin), « parce que je pense qu’il est nécessaire que l’Italie et l’Union européenne continuent à jouer un rôle dans cette partie de l’Afrique ».
Ces propos ont été tenus lors d’une audition conjointe, mardi, devant les commissions des affaires étrangères et de la défense de la Chambre des députés et du Sénat.
Le chef de la diplomatie italienne a déclaré : « Je pense à la région d’Agadez, par laquelle passe tout le trafic d’êtres humains, d’armes et de drogues vers l’Afrique du Nord ».
« Être présent au Niger, c’est disposer d’un observatoire privilégié dans une zone sensible comme le Sahel, où sont également présents la Chine, la Russie et l’Iran », a déclaré M. Tiani.
« Je pense que, de ce point de vue, l’Italie a raison de rester là-bas, non seulement avec une présence militaire, mais aussi avec une présence politique », a-t-il ajouté.
Rome a accueilli la quatrième édition des entretiens bilatéraux de défense entre l’Italie et le Niger à la mi-décembre 2024.
Au cours de ces entretiens, les deux délégations ont confirmé leur « volonté ferme et partagée de poursuivre la coopération bilatérale dans le but de renforcer les capacités sélectionnées et concrètes pour la défense du Niger, ce qui pourrait contribuer au maintien de la stabilité dans le pays ».
