MADAR/Nouakchott le 09-05-2025
Lundi, les forces de sécurité nigériennes ont perquisitionné les bureaux de Samaire, Cominac et Orano Mining Niger dans la capitale Niamey, confisquant le matériel et fermant les sites aux employés.
Cette escalade intervient dans le contexte des tensions actuelles entre le groupe français Orano, anciennement connu sous le nom d’Areva, et le gouvernement militaire du Niger. Les relations entre les deux parties se sont considérablement détériorées au cours des derniers mois, en raison de la volonté du Niger de reprendre le contrôle de ses ressources naturelles, principalement l’uranium, qui a longtemps été exploité par des sociétés étrangères sans que la population locale n’en tire de bénéfices tangibles.
Le groupe Orano a indiqué qu’il n’était pas en mesure de communiquer avec son représentant local après l’intervention des forces de sécurité, ce qui reflète un état d’incertitude et de confusion quant aux décisions prises par les autorités nigérianes.
La situation s’est aggravée depuis la fin de l’année 2024, date à laquelle Orano a commencé à connaître des limitations significatives dans sa capacité à poursuivre ses activités au Niger, ses filiales n’étant plus sous sa gestion directe.
