MADAR/Nouakchott le 15-12-2025
Le Parlement sénégalais a adopté la loi de finances pour l’année 2026, une mesure qui, selon le gouvernement, vise à restaurer la « crédibilité des finances publiques » du pays.
Selon les médias africains, cette décision intervient à un moment où le pays traverse une situation financière délicate, caractérisée par des niveaux d’endettement élevés et l’échec des négociations avec le Fonds monétaire international.
L’adoption du budget s’inscrit dans un contexte économique tendu, la dette publique du Sénégal dépassant 130 % du PIB, selon les estimations du FMI, tandis que les récentes discussions avec l’institution financière internationale n’ont pas abouti à un accord sur un nouveau programme d’aide, ce qui limite la marge de manœuvre des autorités.
En termes de recettes, le gouvernement sénégalais mise principalement sur l’accélération de la croissance économique au cours de l’année prochaine, avec pour objectif de porter le taux de croissance de près de deux points de pourcentage pour atteindre 5,5 % en 2026, contre 3,7 % prévu en 2025, sans compter les secteurs de l’agriculture et des hydrocarbures.
L’entrée en vigueur de la loi de finances reste subordonnée à sa promulgation officielle par le président Bassirou Diomaye Faye, qui marquera le début de la mise en œuvre de mesures financières et économiques censées relancer la croissance, malgré les défis et les inquiétudes qui l’entourent.






