MADAR/Nouakchott le 23-02-2025
Les Forces de soutien rapide (FSR) ont signé samedi un pacte avec des groupes politiques et armés alliés pour former un « gouvernement de paix et d’unité » dans les territoires qu’elles contrôlent, selon Reuters citant des politiciens soudanais.
La formation du gouvernement devrait être annoncée à l’intérieur du pays dans les prochains jours.
Parmi les signataires du pacte politique controversé, qui a été critiqué par les cercles régionaux et internationaux, figurent Idris et al-Mirghani, ainsi que le chef du SPLM, Abdel Aziz al-Hilu, dont les forces contrôlent de vastes pans de territoire dans l’État du Kordofan méridional.
Selon certains analystes, il est peu probable qu’un tel gouvernement, qui a déjà suscité des inquiétudes aux Nations unies, soit largement reconnu.
Selon le projet d’accord, les tâches du gouvernement parallèle ne consistent pas à diviser le pays mais à l’unifier et à mettre fin à la guerre, tâches que le gouvernement aligné sur l’armée et opérant à partir de Port-Soudan n’a pas été en mesure d’accomplir.
La semaine dernière, le Kenya a accueilli une réunion du FSR visant à former un gouvernement parallèle, ce qui a suscité la condamnation du Soudan et des critiques internes au Kenya à l’encontre du président William Ruto pour avoir entraîné le pays dans un conflit diplomatique.
