MADAR/Nouakchott le 25-05-2025
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, a appelé à la mobilisation et à l’intensification des efforts pour lutter contre le terrorisme, qui frappe durement le Burkina Faso.
Le fonctionnaire de l’ONU a exprimé sa vive inquiétude face à la détérioration de la situation sécuritaire qui a provoqué le déplacement de quelque 2,2 millions de citoyens, notant que le « terrorisme » dans la région a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières années.
Le fonctionnaire de l’ONU a averti que les groupes armés dans la région sahélo-saharienne utilisent des moyens inhabituels, y compris l’exploitation des enfants dans les opérations de combat.
Les remarques du Secrétaire général ont été faites au cours de sa visite au Burkina Faso, qui a commencé le 21 mai et s’est achevée samedi.
Il a rencontré le Premier ministre Ritalba Jean Emmanuel Ouedraogo et un certain nombre de personnalités politiques et de sécurité, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédités à Ouagadougou.
M. Santos a salué les efforts déployés dans le domaine économique, notamment dans le secteur agricole, grâce auxquels le gouvernement entend améliorer les conditions de vie de la population, mais il a exprimé son mécontentement face à la détérioration de la situation sécuritaire.
Pour sa part, le Premier ministre burkinabé a appelé l’ONU à « avoir le courage de porter la voix des pays qui luttent pour leur souveraineté », critiquant le silence de la communauté internationale sur ce qu’il a décrit comme « le parrainage du terrorisme par certains pays puissants de la région du Sahel ».
