MADAR/Nouakchott le 23-09-2025
Plusieurs partis d’opposition ont condamné ce qu’ils ont décrit comme une « répression violente » contre les citoyens et les activistes qui ont afflué le 15 septembre à l’aéroport international de Nouakchott pour recevoir le député Biram Dah Abeid.
Dans une déclaration commune, les partis ont indiqué que les forces de sécurité ont affronté les rassemblements pacifiques par la chasse et la violence, faisant un certain nombre de blessés et arrêtant une trentaine de personnes.
La déclaration ajoute que ce qui s’est passé reflète l’escalade des tensions entre le gouvernement et une partie de l’opposition « en contradiction flagrante avec les appels au dialogue du régime », avertissant que cette voie est dangereuse pour la paix civile et la démocratie naissante du pays.
Les partis ont souligné que « le rôle des forces de sécurité est de garantir les libertés publiques, en particulier le droit de manifester et de se réunir pacifiquement, et non de les supprimer ou de décourager systématiquement les citoyens de le faire », appelant toutes les parties à se calmer et à prendre leurs responsabilités.
Les partis ont également réitéré leur soutien au député Biram Dah Abeid et à ses partisans, les exhortant à « ne pas se laisser entraîner dans des provocations et à adhérer à l’esprit de dialogue et de compréhension ».
La déclaration a été signée par :
Coalition anti-régime (FPC, RAG, IRA, SAWAB, DEKAALEM, MEJD, CVE, PAREN VE, MITHAQ HARATINES)
– Parti des forces progressistes (UFP)
– Parti du rassemblement pour la démocratie (RDP)
– Alliance pour la justice et la démocratie/Mouvement pour le renouveau (AJD/MR).