MADAR/Nouakchott le 14-10-2025
Le gouvernement espagnol a salué le niveau de coopération préventive qui l’unit aux principaux pays d’origine et de transit des migrants irréguliers, dont la Mauritanie, affirmant que cette coopération avait donné des résultats concrets.
Dans une réponse écrite à une question posée au Sénat sur la nature des accords signés avec la Mauritanie, le Maroc et le Sénégal dans le domaine de la surveillance maritime, le gouvernement a affirmé que la coopération avec ces pays dans la gestion des flux de migrants irréguliers avait contribué, au cours de l’année dernière, à empêcher environ 40 % des tentatives de traversée vers les îles Canaries, soit plus de 31 000 migrants.
Elle a indiqué que l’Espagne avait conclu des accords de réadmission des migrants avec un groupe de pays africains.
Le même document souligne que l’Espagne, en tant que membre de l’Union européenne, est tenue de mettre en œuvre les accords et traités conclus par l’Union avec des pays tiers dans le domaine de l’immigration clandestine.
Le gouvernement a indiqué que « certains pays, malgré les accords conclus avec eux, connaissent des conditions d’insécurité en raison de conflits armés, et qu’il n’est donc pas approprié de procéder à des expulsions ou à des renvois vers ces régions ». Il existe également d’autres accords de coopération dans le domaine de la lutte contre la criminalité qui ne traitent pas explicitement de la question de l’immigration clandestine, mais qui prévoient l’échange d’informations et l’assistance nécessaire pour le transfert ou le transit des personnes expulsées ».