MADAR/Nouakchott le 06-09-2025
Le bureau des médias et de la liaison de la Mission de soutien des Nations unies en Libye (UNSMIL) a confirmé que le nouveau plan des Nations unies contient des garanties pratiques pour assurer l’engagement des parties libyennes à la mise en œuvre de la feuille de route.
Le bureau a ajouté que les mesures comprennent la fin des périodes de transition, soulignant qu’il existe de multiples mécanismes pour tenir les obstructeurs responsables, y compris l’imposition de sanctions internationales.
Tout en reconnaissant que les sanctions sont la prérogative du Conseil de sécurité et des États membres, l’UNSMIL travaille en étroite collaboration avec les partenaires internationaux pour veiller à ce que toute partie tentant de perturber le processus politique soit tenue pour responsable, a déclaré le bureau.
L’UNSMIL informe régulièrement le Conseil de sécurité, tous les deux mois, et profite de cette occasion pour présenter les progrès et les défis de manière transparente, en signalant toute personne faisant obstruction et en demandant une intervention si nécessaire.
Dans ce contexte, le Bureau a souligné que le « dialogue structuré », qui inclut une large représentation des Libyens, est l’une des garanties essentielles pour responsabiliser les principales parties et les pousser à réaliser les aspirations du peuple libyen à une paix durable, à la stabilité et à la prospérité. Il a également révélé que l’UNSMIL, en coopération avec l’Allemagne, a récemment réactivé le comité de suivi du processus de Berlin après une interruption de quatre ans, afin de coordonner les positions internationales et de soutenir le processus politique.
En ce qui concerne la présence de formations armées, l’UNSMIL a souligné que la protection du nouveau gouvernement contre l’influence de ces formations est un objectif central de la feuille de route, et pas seulement un élément secondaire.
Un dialogue structuré cherchera à s’attaquer aux causes profondes du pouvoir de ces formations, telles que la fragmentation des institutions de sécurité et la faiblesse des mécanismes de contrôle et de coordination, ainsi que le manque d’alternatives économiques pour les jeunes, qui affaibliront l’influence des groupes armés à long terme.
