MADAR/Nouakchott le 19-08-2025
L’Initiative pour la résurgence du mouvement d’émancipation (IRA) a condamné ce qu’elle a décrit comme la répression brutale de ses militants et autres sympathisants lors du rassemblement organisé le 14 août 2025 devant le ministère de la Justice, en solidarité avec les prisonniers d’opinion et les défenseurs des droits de l’homme.
Dans une déclaration publiée lundi soir, l’IRA a confirmé que les autorités avaient été informées 48 heures avant l’événement de l’intention de l’organisation d’organiser une manifestation pacifique, mais la réponse a été une violence excessive qui a fait de nombreux blessés parmi les manifestants, y compris Mohamed lemine Hassan, membre du Comité des droits de l’homme de l’IRA, et l’activiste Bouaye Mohamed Najem.
La déclaration note qu’un certain nombre de militants sont toujours en détention, notamment Ablai Ba, Sedna Ali Mohamed Khouna, Ali Bakkar, Mohamed Samba Meissara, Mohamed Daoud Boussahab, Ahmed Khouna chamekh et Ahmed Samba Abdallah.
Le mouvement a fondé sa déclaration sur des rapports internationaux relatifs aux droits de l’homme, notamment un récent rapport du département d’État américain, qui fait état de la poursuite de graves violations des droits de l’homme en Mauritanie, telles que des arrestations arbitraires, des restrictions à la liberté d’expression et des attaques répétées contre des manifestants et des journalistes.
L’IRA a appelé les autorités à mettre fin à l’impunité et à libérer tous les détenus politiques, soulignant que la poursuite de la répression ne la dissuadera pas de continuer sa lutte pacifique.