Madar/Nouakchott/19-11-2024
Tenue ce lundi à Nouakchott, d’un atelier régional de formation pour le renforcement des capacités techniques des ressources humaines dans le domaine de l’inspection et du contrôle des produits de la mer. Organisé dans le cadre de l’accord de partenariat entre les deux organismes et un certain nombre de pays africains, par l’Office national d’Inspection sanitaire des produits de la pêche et de l’aquaculture en coopération avec l’Agence japonaise de Coopération internationale (JICA). Cette session de 15 jours sera suivie par 20 participants des inspections sanitaires des pêches de huit pays africains : Sénégal, Mali, Guinée, Côte d’Ivoire, Djibouti, Togo, Bénin, Cameroun et Mauritanie. Ces travaux sont sous le financement de la JICA de 100 millions MRO sur trois ans, et dans cette optique que le secrétaire général du ministère de la Pêche et des Infrastructures maritimes et portuaires, a expliqué que le département de la Pêche constitue l’un des piliers les plus importants de l’économie nationale. Et ce, par sa contribution à la balance des paiements et à l’apport de devises, ainsi qu’à la création d’opportunités d’emploi, à la lutte contre la pauvreté et à la promotion de la sécurité alimentaire. Ajoutant que le département occupe une place de choix dans les priorités du programme du Président de la République, ainsi que dans la déclaration de politique générale du gouvernement en vue de la promotion de ce secteur.
Par ailleurs, il a déclaré que cette session contribuera sans aucun doute à élever le niveau d’inspection et de contrôle de la qualité des produits de la mer dans les pays participants. Ce qui aura un effet positif sur la santé et la sécurité du consommateur et garantira l’accès de ces produits au marché. Saluant les résultats positifs de la coopération constructive entre la Mauritanie et le Japon dans le domaine de la pêche en général, ainsi que le soutien technique continu fourni par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) à l’Office national d’inspection sanitaire des produits de la pêche et de la pisciculture, en particulier.
L’occasion aussi pour l’Ambassadeur du Japon en Mauritanie, de mettre l’accent sur l’importance de la coopération existante entre la Mauritanie et le Japon, qui couvre de nombreux domaines, y compris le secteur de la pêche. Saluant le partenariat existant entre l’Office national d’inspection sanitaire des produits de la pêche et un certain nombre de pays africains pour renforcer la capacité des ressources humaines dans le domaine de l’inspection et du contrôle des produits de la pêche avec le soutien de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). C’est dans ce cadre que le directeur général de l’Office national d’Inspection sanitaire des produits de la pêche et de l’aquaculture, a souhaité la bienvenue aux participants en Mauritanie, pays d’hospitalité, de culture et de savoir, selon ces termes. Soulignant que la session de formation est le résultat d’une coopération fructueuse et multiforme entre la Mauritanie et le Japon, et reflète une vision commune visant à améliorer la qualité des systèmes d’inspection dans les pays participants. Notant que la mise en place d’un système de contrôle efficace est un défi pour nos pays, tant au niveau national qu’international. Ce défi est devenu plus aigu aujourd’hui en raison de la concurrence croissante et des changements constants dans les systèmes de réglementation. Il a indiqué que les services d’inspection sont confrontés à de nombreuses difficultés dans leur structure, leurs fonctions et leur organisation, ce qui affecte négativement leurs performances. Toutefois, pour relever les nombreux défis d’un monde qui change et s’accélère, les systèmes d’inspection doivent s’adapter en recherchant des méthodes de gouvernance et de gestion rationnelles et efficaces. Exprimant ses sincères remerciements à l’Agence japonaise de Coopération internationale pour la Confiance qu’elle a accordée à notre pays, en particulier à l’Office national d’Inspection sanitaire des Produits de la Pêche et de la pisciculture.
Quant à la représentante de l’Agence japonaise de Coopération internationale (JICA) à Dakar, s’est exprimée au nom du directeur régional de la JICA pour l’Afrique de l’Ouest, qui l’a chargée de le représenter à cette occasion. Elle a également exprimé la fierté de son organisation de contribuer à l’organisation de cette session qui réunit des spécialistes de plusieurs pays africains et de la Mauritanie et qui permettra, grâce à l’expertise de l’Office National d’Inspection Sanitaire, de renforcer davantage les capacités des pays participants dans le domaine de l’inspection sanitaire des produits de la pêche. S’adressant aux participants, elle a déclaré : « Chers stagiaires, je vous adresse mes salutations, un grand défi vous attend aujourd’hui : Tirer le meilleur parti des résultats de ce cours pour garantir la qualité des produits de la pêche en assurant une inspection et un contrôle sanitaires adéquats dans vos pays, ainsi qu’en établissant et en maintenant un cadre d’échange entre vous.
Il faut que l’Office National d’Inspection sanitaire des Produits de la Pêche et de la Pisciculture (ONISPA), instrument technique du Ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes, a pris des mesures importantes pour soutenir le développement du secteur de la pêche en Mauritanie. L’une des étapes les plus importantes a été la construction et l’équipement d’une infrastructure avec des laboratoires modernes et conformes aux normes internationales dans le domaine de l’inspection sanitaire (analyses chimiques, bactériologiques et sensorielles) grâce à un financement de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) en 2006. S’appuyant sur ce leadership et les résultats obtenus, l’ONISPA et la JICA envisagent une deuxième phase pour poursuivre le programme tripartite JICA-Mauritanie-Afrique de l’Ouest, qui vise à poursuivre la formation du personnel de la sous-région en matière d’inspection et de surveillance sanitaires par l’ONISPA.