Madar/Nouakchott/14-07-2024
Ce samedi dans la ville de Marrakech ont pris fin les travaux du colloque international sur les crimes environnementaux et le rôle de la justice pour lutter contre ces derniers. Ces activités ont été organisés en marge de la 17eme conférence de l’association des députés pour toute l’Afrique et des procureurs généraux qui ont se sont déroulés au Royaume du Maroc du 10 au 12 juillet 2024.
Au total, 250 personnes ont pris part à cette rencontre tels que : les présidents de parquets généraux, substituts de 34 pays, le réseau européen des agents pour l’environnement, le conseil de l’Europe, l’association internationale des procureurs généraux, le bureau des Nations Unies chargé des drogues, l’organisation internationale de la migration et des experts internationaux de cette organisation ont également pris part à ces assises. A noter que la Mauritanie a été représenté à ces assises par le procureur général près la cour suprême.
A cette occasion, les participants ont suivi des exposés sur des sujets relatifs au cadre juridique national et international pour la protection de l’environnement, les meilleurs pratiques dans le domaine de la lutte contre les crimes environnementaux, le rôle de la justice dans la protection de l’environnement. Et ce, en plus du fait de considérer le droit à un environnement sain comme l’un des droits de l’homme.
C’est dans ce cadre que le président du parquet général au Royaume du Maroc, a noté que la coopération judiciaire internationale visant à faire face aux crimes environnementaux représente un mécanisme important dans le renforcement des efforts destinés à circonscrire les différents types d’agression contre les domaines environnementaux. Et ce, étant donné le caractère transfrontalier que représentent désormais les crimes environnementaux, surtout à l’ère des grandes transformations que vit désormais le continent. Et ce, à différents niveaux dans les domaines géographique, économique, social, sécuritaire et environnemental et des problématiques que suscitent les changements climatiques et la crise de l’alimentation.