MADAR/Nouakchott le 25-04-2024
Un certain nombre de médecins résidents se sont plaints du recours excessif à la force à leur encontre par la police, lors de la dispersion mercredi d’une manifestation pacifique qu’ils avaient organisée place de la Liberté à Nouakchott pour exiger la mise en œuvre de l’accord qu’ils avaient précédemment signé avec le ministère de la Santé, il y a six mois.
Les médecins résidents ont déclaré lors d’un point de presse qu’une utilisation excessive de la force avait entraîné des blessures dans leurs rangs.
Les médecins résidents avaient déjà commencé à intensifier leurs démarches au début de cette semaine, en organisant une manifestation lundi à l’hôpital national, tandis que mardi, ils ont organisé une autre manifestation à l’hôpital mère et enfance, pour obtenir les revendications qu’ils disent avoir précédemment convenu avec le ministère de la Santé.
La pétition pour les médecins résidents comprend plusieurs revendications, dont les plus importantes sont leur inscription directe après la fin de la formation, l’établissement d’un système de formation clair pour les médecins résidents et cohérent avec les objectifs pédagogiques de chaque année, la fourniture d’enseignements théoriques et pratiques pour toutes les spécialités, avec un système d’études clair et une augmentation des salaires pour eux jusqu’à atteindre 50% des salaires des spécialistes, en fonction du niveau de travail et de formation, des congés annuels (un mois par an), des congés de maternité (90 jours), des indemnités d’entretien majorées, et l’octroi d’une indemnité de danger majorée annuellement.
